Adams, l’insertion solidaire

Présenter ses actions, se faire connaître et échanger, telle était le but de la matinée de rencontres qu’Adams proposait à la Maison des Habitants des Eaux Claires.

Brillante Adams

C’est au terme d’une semaine portes ouvertes à la Maison des Habitants des Eaux Claires que l’association intermédiaire Adams proposait vendredi 6 mars une matinée de rencontres et d’échange avec les habitants du quartier… ou d’ailleurs.

Il est vrai que les liens entre Adams et la MDH Eaux Claires ne datent pas d’hier : voilà plus de vingt ans que les deux structures collaborent ensemble. Si le projet initial consistait à accompagner vers l’emploi les femmes d’origine maghrébine de Mistral, le champ d’action s’est depuis considérablement ouvert et élargi.

Épauler, former, insérer

« Nous avons des personnes bénéficiaires du RSA, des personnes qui arrivent de l’étranger et n’ont pas nécessairement d’expériences ou des personnes qui, pour plein de raisons variées, ont eu une rupture à un moment donné et reviennent vers nous », explique Marie-Laure Lapouille, chargée de recrutement. Le but étant de mettre en relation clients et salariés, principalement sur des activités de ménage et de repassage.

« Les salariées sont accueillies dans un premier temps et mises à disposition, puis on voit avec elles leurs projets professionnels. En fonction de leurs besoins se présentent des possibilités de modules de formation pour les accompagner dans ce projet. » L’objectif ? « Qu’elles partent de chez nous, soit avec un emploi pérenne, soit pour rentrer en formation ! »

Et qu’on ne s’étonne pas de l’utilisation générique du féminin : Adams, bien malgré elle, n’accompagne majoritairement que des femmes. Preuve que certaines activités demeurent dans les esprits spontanément attachées à un genre. « On aimerait bien avoir des hommes pour faire ces métiers, cela donnerait plus de mixité, mais pour le moment nous n’en avons pas ! » regrette Sylviane Quenard, chargée d’insertion.

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La famille Adams

Cette matinée de rencontres était donc pour Adams l’occasion de se faire connaître, auprès du public tout d’abord qui n’a pas toujours connaissance des actions et des structures oeuvrant dans le champ de l’économie sociale et solidaire, mais aussi auprès de clients potentiels dont les besoins pourraient trouver une réponse adaptée par le biais de l’association intermédiaire.

L’occasion aussi de partager un petit-déjeuner convivial et de participer à la création de dessins et de collages en compagnie d’une plasticienne qui aura accompagné tout le long de la semaine ces portes ouvertes de la Maison des Habitants Eaux Claires. Et de s’amuser enfin à contempler les deux canaris qui, depuis leur cage, assurent avec brio leur rôle de mascottes des lieux.

Une matinée en somme pleine de vie, de bonne humeur et d’énergie, à l’image d’une structure qui n’en œuvre pas moins avec sérieux et dévouement à l’insertion professionnelle des publics les plus en difficulté.