La FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) qui regroupe 870 associations de solidarité qui aident les plus démunis, organisait les 7 et 8 novembre derniers, les Journées du Travail Social au parc des expositions à Valence, l’occasion de réfléchir à une évolution du travail social.
Ces journées autour de l’avenir du travail social ont réuni chercheurs, professionnels du travail social et personnes accompagnées pour deux jours de débats et de propositions.
Des personnalités étaient présentes lors de ces journées inaugurées par Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion : Louis Gallois, Président de la FNARS, Francis Silvente, président de la FNARS Rhône-Alpes et Pierre Vidal Naquet, sociologue, le grand témoin de ces réunions.
Cinq thèmes ont été abordés et débattus lors des ateliers : « Nouvelles précarités, nouveau rôle du travailleur social », « Identité et posture professionnelle », « Intervention sociale et territoires », « Etre acteur des politiques publiques », « La formation des travailleurs sociaux est-elle adaptée ? »
Les travailleurs sociaux accompagnent et soutiennent les personnes en difficulté que ce soit les familles, les personnes défavorisées, les handicapés, les personnes âgées. Il y avait lors de ces rencontres un échantillon complet de travailleurs sociaux : auxiliaire de vie, assistant social, soutien psychologique, éducateur spécialisé pour personnes très démunies…
Les travailleurs sociaux ont pu évoquer des missions toujours plus nombreuses et difficiles. Ceux qui côtoient tous les jours la misère, le manque de qualification et les problèmes d’éducation se disent souvent dépassés par l’ampleur de leur tâche. Il regrettent une réelle désaffection pour les formations préparant à leurs métiers qui ne sont pas assez valorisés.
A la veille des Etats généraux du travail social qui seront organisés par l’Etat début 2014, ces journées avaient pour but d’élaborer collectivement des recommandations pour faire évoluer ces métiers. « Le travailleur social est-il formé pour faire face à un flux toujours plus important de personnes démunies ? », c’était la base de la réflexion de ces deux jours. La richesse des débats a prouvé à quel point ces rencontres étaient indispensables et combien ces professions sont importantes pour garantir une certaine cohésion sociale.