Prime de Noël 2016 : identique à 2015

Dans un entretien exclusif avec le journal Ouest-France, Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, a confirmé mardi 13 décembre 2016 le maintien cette année de la prime de Noël pour les précaires.

D’habitude annoncée au début du mois de décembre, une inquiétude commençait à naître sur le maintient de la traditionnelle prime de Noël aux personnes aux revenus les plus modestes. En effet, cette prime, versée chaque année depuis 17 ans, permet de soulager les bénéficiaires de minima sociaux en période de fêtes. Cette prime est, en règle générale versée à la mi-décembre. La MSA a déjà annoncé que la prime sera versée le 15 décembre. La Caf, quant à elle, n’a annoncé aucune date mais la prime sera bel et bien remise cette semaine.

Cette prime sera automatiquement versée aux bénéficiaires de ces allocations :

• Allocation de Solidarité Spécifique (ASS)
• Revenu de Solidarité Active socle (RSA)
• Allocation Équivalent Retraite (AER)
• Allocation Transitoire de Solidarité (ATS)
• Prime forfaitaire mensuelle de reprise d’activité

L’année dernière, Manuel Valls, alors Premier ministre, annonçait à l’antenne d’Europe 1 la reconduction 2015 de la prime de Noël. Cette année amenée par la ministre des Affaires Sociales, Marisol Touraine, la prime de Noël n’est pas révisée à la hausse malgré les augmentations en 2016 du montant du RSA. Une personne seule touchera 152,45 € tandis qu’un couple avec enfant percevra une prime de 228,67 €.

20151215 prime de noel

 

Elle souligne tout de même que ce sont 500 millions d’euros qui sont investis dans cette mesure jugée comme nécessaire. La ministre conclue en rappelant que « les pauvres, les modestes, les précaires ne profitent pas du système, ils en souffrent. Ils doivent être soutenus et accompagnés » s’opposant ainsi aux accusation d’assistanat dont souffrent les allocataires de minima sociaux.

Marisol Touraine explique cette absence de changement par le fait qu’elle sera versée à un plus grand nombre de personnes. Selon elle, plus de 2,5 millions de foyers seront concernés cette année, contre un peu plus de 2 millions en 2015.