Dialoguer avec son banquier

Difficile de mettre en place une relation client-commerçant normale avec son banquier lorsqu’on dispose de faibles revenus (allocations fin de droit, pensions, minimum vieillesse, RSA). La fragilité d’un budget, un recours régulier au découvert ou au dépassement de celui autorisé, des accidents ponctuels (chèques rejetés) suffisent à faire de vous un sous-client à qui l’on n’hésitera pas à faire payer, parfois très cher, un écart ou une erreur de trésorerie, par des frais bancaires qui prennent la sale habitude de se répéter et de s’amplifier.