Chômage : – 1,9 % pour septembre 2016

D’après Pôle-Emploi, le chômage baisse fortement : en septembre 2016, on comptait 1,9 % de chômeurs en moins, contrebalançant la hausse du mois précédent. Une diminution qualifiée d’historique.

Selon Pôle-Emploi, en septembre 2016 le nombre d’inscrits en catégorie A (sans activité) a reculer de 1,9 % soit 66 300. Pour ce mois-ci, il y avait en France 3,49 millions de chômeurs. Cette baisse représente un soulagement pour les autorités publiques, compte tenu de l’augmentation de 55 200 inscrits en août. D’après le journal Le Monde, une telle baisse n’a pas été enregistrée depuis novembre 2000.

En effet, cette augmentation avait inquiété le gouvernement qui redoutait un revirement de situation alors que la baisse semblait durable. Après la publication de ces chiffres, la ministre du Travail Myriam El-Khomri expliquait dans un communiqué que malgré ces fluctuations, le gouvernement a toujours « souligné la très forte variabilité des chiffres mensuels et la nécessité de se concentrer plus rigoureusement sur les évolutions de moyen et long termes ».

L’importance de la tendance

En réaction au rapport de l’Unédic, le Président de la République François Hollande reste optimiste sur le fait que cette tendance persiste et vante les décisions gouvernementales dont elle est la conséquence.

Il est vrai que, de septembre 2015 à septembre 2016, le taux de chômeurs en catégorie A a baissé de 1,7 %, et environ 21 000 contrats en CDI ont été signés sur le dernier trimestre. Statistiquement, ce seraient 10 000 personnes en moyenne qui sortiraient de la catégorie A chaque mois depuis un an.

Une tendance inverse pour les catégories B et C

Si la baisse touche les chômeurs de catégorie A, qu’en est-il des catégorie B et C, soit les inscrits à Pôle-Emploi avec une activité réduite ? En septembre 2016, le nombre d’inscrits dans ces catégories a augmenté de 28 300. Parmi eux, on retrouve les employés en chantiers d’insertion ou les travailleurs non-salariés. La majorité d’entre eux sont allocataires et travaillent à mi-temps, ils sont donc peu rémunérés et dans une situation économique souvent fragile. Pour certains, cette tendance là pourrait révéler l’emploi qui augmente, mais se précarise aussi.