Du 1er au 25 août, de Grenoble à Bruxelles, Alain Guézou marche pour dénoncer les violences de la précarité. Aujourd’hui, nous avons invité Francis Silvente à s’exprimer sur cette démarche.
Francis Silvente est le président de la FNARS Rhône-Alpes (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) et le directeur du Relais Ozanam. Autant dire que la question de la lutte contre la précarité, il la connaît sur le bout des doigts.
La FNARS est une fédération d’associations luttant contre l’exclusion et la précarité, tant au niveau des allocataires du RSA que des sans-abris, des réfugiés et des immigrants. Le Relais Ozamam, lui, est une association qui lutte contre l’exclusion sociale en travaillant avant tout sur la question de l’hébergement.
Selon Francis Silvente, des questions purement politiques sont amenées sur le devant de la scène avec cette marche d’Alain Guézou, et il espère que ce sera là l’occasion de parler de certains aspects de la pauvreté qui sont souvent mis de côté. Il rappelle que les précaires sont souvent stigmatisés dans la société.
Francis Silvente évoque aussi la manière dont certains sont mis à l’écart, tandis que d’autres le sont moins. Selon lui, cette tendance dure depuis longtemps.
Enfin, Francis Silvente n’hésite pas à donner son soutien à Alain Guézou, en espérant qu’il porte ce débat de la pauvreté et ses effets dans l’espace publique. Il rappelle d’ailleurs que les précaires (environ 10 % de la population en France) devraient être mieux représentés dans la sphère politique.