Élections départementales, pourquoi voter ?

Les dimanches 22 et 29 mars prochains les électeurs isèrois renouvellent cinquante-huit conseillers départementaux. Voici quelques repères pour comprendre les enjeux et les modalités de cette élection.

 

Premier budget public de l’Isère, près de 1,4 milliards d’euros en 2015, le Conseil général devient Conseil départemental. Il concentre ses prérogatives principalement sur l’action sociale pour la petite enfance, l’aide aux personnes âgées ou handicapées, l’insertion, l’aménagement du territoire, l’accès au numérique pour tous, la protection et la valorisation du patrimoine, l’enseignement et la culture. Il conserve la responsabilité des collèges et reste garant de l’entretien des routes, de la sécurité civile et alimentaire.

Organisé en assemblée, le Conseil départemental regroupe vingt-neuf cantons composé d’un homme et d’une femme soit cinquante-huit sièges de conseillers départementaux à pourvoir. Dimanche 22 mars, à l’issue du premier tour, sera élu le binôme ayant obtenu plus de 50 % des suffrages exprimés.

Si aucun binôme n’obtient 50 % des voix exprimées, un second tour sera organisé dimanche 29 mars. Seuls participeront les binômes ayant obtenu 12,5 % des voix des électeurs inscrits (ou la somme des voix des deux premiers binômes si ceux-ci n’atteignent pas les 12,5%). Le binôme en tête au second tour est élu. Les conseillers départementaux, strictement paritaires, éliront à leur tour une présidente ou un président pour diriger le département pendant six ans.


La réforme de 2013 modifie les responsabilités du Conseil général. Elle transfère plusieurs de ses compétences aux régions, notamment en matière de gestion des transports scolaires et inter-urbains, ou concernant l’aide au développement économique des entreprises. Le Conseil départemental se concentre sur des missions prioritaires de proximité. Compte-tenu de l’importance des enjeux gageons sur une participation significative !