L’opus 2008 d’Amélie Nothomb

Et si un jour, un parfait inconnu venait à tomber raide mort chez vous, dans le plus grand des secrets, l’idée vous prendrait-elle d’usurper son identité ? Abandonner sa propre vie pour celle d’un autre, on en a tous rêvé.

Baptiste Bordave n’hésite pas et part à la découverte de sa nouvelle incarnation. Tel est le postulat de départ de l’opus 2008 d’Amélie Nothomb.

Mais malgré cette entrée en matière qui titille la curiosité, l’histoire s’embourbe vite. On reste sur sa faim, surtout sur la fin. Il est à réserver aux inconditionnels de « Nothombisme ».

Pour le lecteur qui souhaite lire cette auteure pour la première fois, il serait dommage d’en rester là. Surtout qu’elle mérite d’être connue.

Adorée ou controversée, elle ne laisse pas indifférent, il faut dire que le personnage est plein de fantaisies, voir d’extravagances. Quant à ses titres, autobiographiques ou purement fictionnels, dans un style romanesque et décalé, ils sont ponctués d’un humour subtil.
Son écriture précieuse et érudite reste pourtant très agréable et accessible. Alors si vous souhaitez découvrir Amélie Nothomb par intérêt ou simplement par curiosité, je ne saurai trop vous conseiller quelques-unes de ses œuvres telles que Stupeurs et tremblements (Grand Prix du roman de L’Académie Française 1999), Métaphysique des tubes ou encore Hygiène de l’assassin.
Bonne lecture !