Non recours : Le CCAS monte au créneau
Ce jeudi 19 mars, les nouvelles rencontres de l’Odenore nous ont présenté ce que le CCAS propose dans sa lutte contre le non-recours. Explications.
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Ce jeudi 19 mars, les nouvelles rencontres de l’Odenore nous ont présenté ce que le CCAS propose dans sa lutte contre le non-recours. Explications.
Les jeudis de l’Odenore (observatoire des non recours aux droits et services) reprennent. Le 26 juin prochain les rencontres se feront autour de jeunes chercheurs qui parleront du lien entre réussite éducative et accès aux droits.
La réforme du dispositif RSA est en pleine préparation. Christophe Sirugue, député socialiste de Saône-et-Loire, a présenté son rapport indiquant des propositions d’aménagement de la mesure. Qu’en pense Yves Berthuin, directeur-adjoint à la Direction de l’Insertion et de la Famille au Conseil général de l’Isère ? Le Bon Plan l’a rencontré.
« Créateur » du RSA, Martin Hirsch est un ardent défenseur de cette mesure d’aide qu’il a su mettre en place, en dépit des difficultés rencontrées. Présent à Grenoble pour participer au débat sur le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et au colloque « Langagez-vous ! », il plaide pour un accès facilité afin de lutter contre le non-recours. « Lorsque j’ai mis en place cette aide, on m’a avancé les risques de sur-recours et d’abus. Et maintenant, on s’aperçoit que c’est l’inverse qui se passe : trop de gens ne font pas valoir leus droits ! » D’où la nécesité d’agir pour que le RSA ne soit plus synonyme, dans le langage courant, d’assistanat mais soit associé à aide, droit et solidarité. Un choix lexical qui a sa place dans la lutte contre la pauvreté.
François Chérèque, ancien secrétaire général de la CFDT et nouvel inspecteur général des affaires sociales en charge du plan gouvernemental de lutte contre la pauvreté était de passage à Grenoble pour présenter le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et intervenir dans le cadre du colloque « Langagez-vous ! ». A l’occasion d’une rencontre, il nous explique les bases de réflexion du rapport qu’il a dirigé, les pistes proposées au gouvernement et définit sa marge d’action. Pour lui, une lutte contre la pauvreté passe par de multiples actions guidées par une volonté politique. Ses constats et son engagement seront-ils entendus et seront-ils à l’origine de mesures réduisant réellement la pauvreté ?
Comment lutter contre la pauvreté ? Les systèmes d’assistance sont-ils efficaces ? Les Français voient-ils d’un bon oeil l’assistance aux plus pauvres en période de crise ? Voici différentes questions auxquelles le rapport de l’Observatoire National de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) tente de répondre.
Jeudi 18 avril à midi, s’est tenue une nouvelle rencontre du jeudi de l’Odenore à la MJC Abbaye. Celle-ci concernait le non-recours aux dépistages des cancers (sein, col de l’utérus, colorectal) organisés par l’Office de lutte contre le cancer en Isère (ODLC).
Chaque année, le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Grenoble publie un rapport afin de mieux cerner la population locale. En 2012, cette analyse a concerné spécifiquement les jeunes grenoblois. En effet, un tiers de la population grenobloise a entre 15 et 29 ans, ce qui représente 50 000 habitants. Quelle est la situation de ces jeunes ? Quelles sont leurs attentes vis-à-vis des structures sociales ? Certains jeunes peuvent avoir des difficultés et ne pas avoir recours aux différentes aides possibles, pourquoi ?
Jeudi 18 avril de 12h à 14h, à la MJC Abbaye, place de la Commune à Grenoble, se tiendra une nouvelle conférence de l’Odenore. Celle-ci concernera le non-recours aux dépistages des cancers (sein, utérus et colorectal) organisés par l’Office De Lutte contre Le Cancer (ODLC).
En 2009, Martin Hirsch créait le RSA, en remplacement du RMI. Dans un article de Libération de ce mois-ci, il raconte le débat qu’il a eu récemment avec une chercheuse du CNRS sur un éventuel retour au RMI. Martin Hirsch défend le RSA en tant que prestation incitatrice à l’activité salariale : le RMI encourageait davantage à l’assistanat. Il ne trouve pas normal qu’une personne puisse gagner autant au RMI qu’en exerçant un emploi 10h par semaine, comme ce serait par exemple le cas des employées de cantine. Ce à quoi la chercheuse aurait répondu : «Vous raisonnez comme ma concierge !».