Martin Hirsch : « Il faut faciliter l’accès aux droits ! »

« Créateur » du RSA, Martin Hirsch est un ardent défenseur de cette mesure d’aide qu’il a su mettre en place, en dépit des difficultés rencontrées. Présent à Grenoble pour participer au débat sur le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et au colloque « Langagez-vous ! », il plaide pour un accès facilité afin de lutter contre le non-recours. « Lorsque j’ai mis en place cette aide, on m’a avancé les risques de sur-recours et d’abus. Et maintenant, on s’aperçoit que c’est l’inverse qui se passe : trop de gens ne font pas valoir leus droits ! » D’où la nécesité d’agir pour que le RSA ne soit plus synonyme, dans le langage courant, d’assistanat mais soit associé à aide, droit et solidarité. Un choix lexical qui a sa place dans la lutte contre la pauvreté.

François Chérèque : « Lutter contre la pauvreté, c’est d’abord une responsabilité politique ! »

François Chérèque, ancien secrétaire général de la CFDT et nouvel inspecteur général des affaires sociales en charge du plan gouvernemental de lutte contre la pauvreté était de passage à Grenoble pour présenter le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et intervenir dans le cadre du colloque « Langagez-vous ! ». A l’occasion d’une rencontre, il nous explique les bases de réflexion du rapport qu’il a dirigé, les pistes proposées au gouvernement et définit  sa marge d’action. Pour lui, une lutte contre la pauvreté passe par de multiples actions guidées par une volonté politique. Ses constats et son engagement seront-ils entendus et seront-ils à l’origine de mesures réduisant réellement la pauvreté ?

Martin Hirsch : « Il faut faciliter l’accès aux droits ! »

« Créateur  » du RSA, Martin Hirsch est un ardent défenseur de cette mesure d’aide qu’il a su mettre en place, en dépit des difficultés rencontrées, Présent à Grenoble pour participer au débat sur le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et au colloque « Langagez-vous ! », il plaide pour un accès facilité afin de lutter contre le non-recours. « Lorsque j’ai mis en place cette aide, on m’a avancé les risques de sur-recours et d’abus. Et maintenant, on s’aperçpoit que c’est l’inverse qui se passe : trop de gens ne font pas valoir leus droits ! » D’où la necesité d’agir pour que RSA ne soit plus synonyme, dans le langage courant , d »assistanant mais soit associé à aide, droit et solidarité. Un choix lexical qui a sa place dans la lutte contre la pauvreté.

18ème rapport de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement : l’engagement associatif

Certes, le dix-huitième rapport de la Fondation Abbé Pierre dresse un constat alarmant sur la situation du mal- logement en France (et en en Isère !), mais cette radiographie sociale n’altère en rien la volonté et la combativité des associations. À l’image de Marc Uhry, représentant de la Fondation Abbé Pierre pour la région Rhône-Alpes, et Michel Delafosse, président de « Un Toit Pour Tous », qui expliquent, dans une interview vidéo, l’importance et la portée des actions menées.L’engagement en signal d’alerte et en moteur de recherche de solutions.

8 mars 2013 / Brigitte Périllié : « Il faut changer les regards ! »

Pour Brigitte Périllié, vice-présidente du Conseil général de l’Isère chargée de l’égalité hommes/femmes et de la lutte contre les discriminations, la sous-représentation des femmes dans les structures d’insertion est un probème auquel il est urgent d’apporter des solutions. D’où ces conférences organisées le 8 mars 2013 au CRDP, axées sur la thématique « Emploi : quelle insertion pour les femmes ? ». L’occasion de dévoiler des pistes de réflexion, en commençant par changer le regard sur les possibilités et les choix d’insertion des femmes.

8 mars 2013 / José Arias : « Le droit doit être pour tous ! »

Lors de la journée de conférences « Emploi : quelle insertion pour les femmes ? » organisée le 8 mars 2013 par le Conseil général de l’Isère au CRDP, José Arias, vice-président de l’assemblée départementale chargé de l’action sociale et de l’insertion a rappelé qu’il  y avait beaucoup à faire pour que les femmes ne soient plus sous-représentées dans les chantiers d’insertion : « Le droit doit être le même pour tous ! ». Une volonté qu’il nous explique dans une interview.

Anne-Françoise Bône : une pédagogie engagée du français et de l’écrit

En 1992, Anne-Françoise Bône était étudiante en Lettres. Ce cursus aurait pu l’amener vers une carrière d’enseignante de français, mais cette perspective était pour elle peu motivante. Son choix, affirmé dès le lycée, d’étudier la littérature se fondait plus largement sur une passion : « la passion pour le langage », « la passion de la langue comme outil », outil de lien entre les êtres et outil pour soi.

Michel Caléro : l’homme de vers

Apprend-on à écrire ? Dans le cas de la poésie, c’est un peu comme si on se demandait si on apprend à vivre, sentir, percevoir. Et la question paraîtrait du coup tout à fait incongrue.

Gervais Desgrolard : les fondations du Bon Plan

Vingt ans. Vingt années ! La longévité du Bon Plan est étonnante. Les personnes qui ont participé aux débuts du journal disent toutes qu’elles ne pensaient pas que l’aventure du Bon Plan durerait aussi longtemps.