Portraits

Hélène Szatkowski : heureuse qui communique…

… A fait un long voyage.
Depuis Belly-Montigny dans le Nord, entre Hénin-Beaumont et Lens, jusqu’à Grenoble, où elle est installée depuis 2008. Son parcours ne ressemble pas à ces autoroutes fluides vantées par les apôtres des plans de carrière et dont la logorrhée vient polluer jusque dans les organismes sociaux qui se satisfont parfois de ces règles simplistes de bonne conduite professionnelle.

Yves Berthuin : donner la parole aux allocataires-citoyens

Le plus ancien et fidèle lecteur du Bon Plan s’appelle Yves Berthuin. Son lien avec le journal est profond. Il remonte en effet aux années 1991-1992 et il est indissociable d’une des grandes convictions personnelles et professionnelles d’Yves Berthuin : veiller à toujours donner la parole à chacun.

Lucien Jay : debout, indigné de la terre…

Lucien Jay est un personnage solaire, on le comprend dès le premier instant. Son charisme tient d’abord à la puissance de sa présence, à sa nature spontanée et généreuse, à ce regard lumineux et chaleureux qui met à l’aise, d’emblée.

Michèle Caron : donner la parole à ceux qui en sont privés

C’est une femme que l’on sent discrète mais déterminée avec qui j’ai rendez-vous pour établir son portrait en tant qu’ancienne salariée du Bon Plan. Pas facile de faire le portrait d’une animatrice radio qui anime une émission de radio « portraits d’Isère » !

Nikodem : sa vie d’artiste

Nikodem aime les images. Les voir, les contempler, mais surtout les fabriquer. Il utilise un maximum de supports et de techniques trouvant dans chacun d’entre eux un terrain d’exploration où il aime se perdre pour mieux y tracer lui-même son propre itinéraire.

Michel Chaix : un travail si je veux, quand je veux !

Le jeune retraité de 61 ans l’exprime ouvertement et sans complexe, il n’aura travaillé que 4 ans durant toute sa vie d’actif.
Cette situation, Michel ne l’a pourtant pas spécialement recherchée, pas au début de sa vie d’adulte en tout cas. Rien à voir avec ces « chômeurs heureux » qui ont délibérément tourné le dos au travail.

David Constantin : toujours dans la découverte

David Constantin est un grand sportif. Cela frappe au premier contact, surtout en ces chaudes journées d’été grenoblois où il revêt la tenue tongues-bermuda-maillot moulant du club de rugby local. Mais dès que la conversation s’engage, une autre personnalité s’affirme, où domine son principal ressort dans la vie quotidienne : la découverte.

Christophe Ogier : profession reporter engagé

La quarantaine épanouie, Christophe est bien dans ses baskets de reporter à News FM, petite radio locale associative. Quinze ans qu’il y est et aucune envie d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, même avec un salaire à peine plus élevé que le SMIC. Il s’y plaît, comme il se plaît dans sa caserne d’Eybens où depuis plus de vingt ans il troque régulièrement ses baskets pour des bottes de pompier.

Denis Roudil : la théorie du rebond

« Qu’est ce que j’peux faire, j’sais pas quoi faire » Denis Roudil aurait facilement pu reprendre à son compte cette citation extraite du film Pierrot Le Fou lorsqu’il a achevé son service militaire en 1992. Une licence de mathématiques en poche, mais pas l’envie de continuer pour devenir enseignant. Dégagé des obligations militaires, il lui appartenait de trouver autre chose … sa voie, mais laquelle ? Sans emploi sans réel objectif, il est au RMI puis « par la force des choses, je me suis retrouvé au Bon Plan ». Presque par hasard, comme par nécessité.

Nemat Rafiian, le goût de l’errance

Il semble discret, réservé, presque effacé. Comme animé par une volonté de se fondre dans le paysage et d’éviter soigneusement d’avoir une quelconque influence sur ce qu’il voit. Nemat Rafiian est ainsi : mélange de discrétion et d’attention soutenue portée à ce qui l’entoure. Point d’agitation exagérée qui conduit à produire si peu, mais un calme qui dissimule une envie de voyager et de découvrir.