Pour une assistance pudique !

Comment lutter contre la pauvreté ? Les systèmes d’assistance sont-ils efficaces ? Les Français voient-ils d’un bon oeil l’assistance aux plus pauvres en période de crise ? Voici différentes questions auxquelles le rapport de l’Observatoire National de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) tente de répondre.

RSA : Martin Hirsch raisonne-t-il comme une concierge ?

En 2009, Martin Hirsch créait le RSA, en remplacement du RMI. Dans un article de Libération de ce mois-ci, il raconte le débat qu’il a eu récemment avec une chercheuse du CNRS sur un éventuel retour au RMI. Martin Hirsch défend le RSA en tant que prestation incitatrice à l’activité salariale : le RMI encourageait davantage à l’assistanat. Il ne trouve pas normal qu’une personne puisse gagner autant au RMI qu’en exerçant un emploi 10h par semaine, comme ce serait par exemple le cas des employées de cantine. Ce à quoi la chercheuse aurait répondu : «Vous raisonnez comme ma concierge !».

Les difficultés du monde agricole : le RSA pour les agriculteurs

A l’heure du salon de l’agriculture, il est important de mettre à jour nos représentations du monde agricole. L’agriculteur n’a que très rarement une belle et grande propriété dans une nature luxuriante et rentable. Il est lui aussi touché par la précarité de l’emploi.
Une situation difficile
En juin 2012, environ 35000 exploitants agricoles ont bénéficié du RSA. Il faut aussi penser que l’agriculture recouvre de nombreuses professions allant de l’exploitant-propriétaire à l’ouvrier agricole saisonnier.

Vers un « super-RSA » ? Les propositions de Martin Hirsch

Martin Hirsch est entré au gouvernement en mai 2007 comme Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté. Son « stratagème » (selon son terme) pour lutter contre la pauvreté a été de mettre en place un mécanisme de soutien aux bas revenus qu’il a dénommé « revenu de solidarité active » (RSA).

Plan quinquennal contre la pauvreté : qu’en pensent les associations concernées ?

Au lendemain de la présentation par Jean-Marc Ayrault du « plan quinquennal de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale », le 21 janvier dernier (voir notre article du 25 janvier 2013 Plan quinquennal contre la pauvreté : retour sur quelques mesures phares), les associations d’aide auprès des personnes en situation de pauvreté n’ont pas tardé à réagir.

Au coeur du dispositif RSA en Isère : EP, CORTI et forums d’allocataires

Le mardi 22 mai dernier, de 9h30 à 16h30, s’est tenu à Moirans « Le forum des forums RSA 2012 ». Des allocataires du RSA, membres des 17 « forums territoriaux » que compte l’Isère, se sont réunis à la Maison familiale et rurale (MFR). Des travailleurs sociaux étaient aussi présents, ainsi que des responsables des questions d’insertion au sein du conseil général de l’Isère, notamment Yves Berthuin, directeur-adjoint de la direction Insertion-Famille. L’après-midi, l’élu chargé de l’action sociale et de l’insertion, José Arias, est intervenu.

Avis du CESE en faveur des jeunes

Le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) a voté mardi dernier un avis pour améliorer l’accès des jeunes aux droits sociaux : mieux informer sur les aides existantes mais surtout les réorganiser pour les rendre réellement accessibles, comme assouplir les conditions d’accès au RSA.

Augmenter le RSA plutôt que le SMIC ?

Dans une tribune parue dans le journal Les Echos, Martin Hirsch propose une alternative à l’augmentation du SMIC promise par la gauche et espérée importante par le Front de Gauche et certains syndicats. Prenant le risque de prendre tout le monde à contre-pied, l’ancien Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté propose que ce soit le RSA et non le SMIC qui soit augmenté de façon significative. Une prise de position audacieuse qui ne manque pas d’arguments : « cela permettrait de mieux cibler les bas salaires sans dégrader les comptes de l’Etat ».

Objectif télédéclaration : la DTR RSA

Dans les Caisses d’allocations familiales (CAF), comme dans tous les organismes et les administrations en contact avec un grand nombre d’usagers, l’envoi et le traitement du courrier coûtent beaucoup d’argent. Dans le contexte actuel de crise économique et de difficultés budgétaires, la réduction de ces dépenses est devenue un enjeu. Sont notamment ciblés tous les courriers concernant le RSA. Mais comment y parvenir ?