Société

Action Tank Entreprise et Pauvreté ou le développement du « social business »

On ne peut plus ignorer aujourd’hui, dans les domaines économiques, sociaux, voire politiques, le « social business ». Le « social business » a été défini par le Prix Nobel de la Paix 2006, Muhammad Yunus (pionnier également du « micro-crédit »), et se veut une alternative au capitalisme pur et dur : l’idée n’est plus de faire du profit, mais de répondre à une demande sociétale en s’organisant de manière autonome, et en reliant différents partenaires.

Le5 : repas de Noël solidaire

« Le 5 « , restaurant de standing intégré au Musée de Grenoble, offre chaque année un repas de Noël gratuit à des gens qui n’ont pas les moyens d’aller au restaurant.

Un triste record pour les Restos

C’est évidemment un chiffre symbolique, et le pire réside peut-être dans le fait qu’il n’a rien de surprenant : les Restos du Coeur viennent de passer le cap du million de bénéficiaires, selon l’information de BFM TV. L’année dernière déjà, ils avaient été 960.000, et l’association n’avait pas caché craindre un record pour l’année 2013. Ses inquiétudes étaient donc justifiées.

Totem : loger en moins d’un an les « grands exclus »

Depuis janvier 2012, Le Relais Ozanam et ses partenaires : Un Toit Pour Tous, L’Oiseau Bleu, Territoires, l’Association Centre de Soins Infirmiers Abbé Grégoire ont mutualisé leurs compétences spécifiques et leurs moyens pour venir en aide aux « grands exclus ». Le projet Totem qui en résulte propose un appartement en moins d’un an à ceux qui, jusqu’alors, n’accédaient ni à l’hébergement ni au logement.

Cela devient cher d’être pauvre

Martin Hirsch pense aux autres. Après Emmaüs France, après le poste de Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, et juste avant son nouveau statut de Directeur général de l’Assistance Publique – Hopitaux de Paris, il prend la peine de sortir un petit ouvrage, assez bref (200 pages), totalement accessible (ce qui est un mérite quand on connaît la complexité des analyses économiques), et tout simplement rassurant quand on est pessimiste a propos du problème de la pauvreté dans notre pays. Non, il n’y a pas une fatalité inéluctable, oui on peut faire quelque chose et agir concrètement. Encore faut-il d’abord y croire, mais aussi avoir les compétences requises pour penser un changement de notre système : Martin Hirsch a tous ces talents.

Deuxième Acte à Naturissima : paroles d’acteurs du collectif [vidéos]

Du 27 novembre au 1er décembre dernier se tenait, ainsi que le Bon Plan l’avait annoncé, le salon Naturissima à Alpexpo. Créée il y a 27 ans, cette manifestation a pour but d’échanger, s’informer et agir pour l’environnement et le développement « soutenable » (plus connu sous le nom de développement durable). Lors de cette édition 2013, on pouvait rencontrer les responsables de Deuxième Acte, un collectif de six structures associatives de Grenoble et son agglomération, conventionnées pour leur mission d’insertion sociale et professionnelle, regroupées autour de la collecte, la valorisation et la transformation d’objets, revendus à prix séduisants. Présent au salon, Le Bon Plan a rencontré deux acteurs de Deuxième Acte : Jean-Phillipe Moutarde, chargé de mission projet Deuxième Acte, et Sylvie Le Moal, responsable de la Borocante de Mamie (un des deux chantiers d’insertion de  Solidura). Ils nous parlent, devant la caméra de leur action en général et de leur présence à Naturissima en particulier.