Décès de Djafar, ancien SDF et passionné de montagne
Djafar a vécu 35 ans dans la rue. Celui qui ne quittait que très rarement son vélo était un homme attachant, une figure du monde de la rue et aussi un passionné de montagne.
Djafar a vécu 35 ans dans la rue. Celui qui ne quittait que très rarement son vélo était un homme attachant, une figure du monde de la rue et aussi un passionné de montagne.
Se replonger dans les comités de rédaction du Bon Plan, c’est difficile parce que c’est loin pour Karine Faiella qui occupe aujourd’hui un poste bien différent des missions de coordinatrice CLI (Commission Locale d’Insertion) au service insertion du conseil général qu’elle avait à l’époque et depuis 1997.
De son année passée au Bon Plan en tant que rédacteur, Mayeul ne se souvient de rien de précis, pas même des articles qu’il a écrits. Quelques flashs surgiront au cours de la conversation, comme les discussions animées autour du café du matin, mais ses efforts pour se souvenir resteront infructueux.
Apprend-on à écrire ? Dans le cas de la poésie, c’est un peu comme si on se demandait si on apprend à vivre, sentir, percevoir. Et la question paraîtrait du coup tout à fait incongrue.
Quand il vous parle, Arthur cherche ses mots. Non qu’il ne maîtrise pas la langue française ou qu’il veuille cacher son accent qui a voyagé avec lui depuis Erevan…
Si Jacques Sardat aide à la mise en pages du journal depuis 1994 c’est un peu par hasard parce qu’il était ami avec le rédacteur en chef de l’époque, Gervais Desgrolard, avec qui il avait créé un petit journal d’humeur.
… A fait un long voyage.
Depuis Belly-Montigny dans le Nord, entre Hénin-Beaumont et Lens, jusqu’à Grenoble, où elle est installée depuis 2008. Son parcours ne ressemble pas à ces autoroutes fluides vantées par les apôtres des plans de carrière et dont la logorrhée vient polluer jusque dans les organismes sociaux qui se satisfont parfois de ces règles simplistes de bonne conduite professionnelle.
Le plus ancien et fidèle lecteur du Bon Plan s’appelle Yves Berthuin. Son lien avec le journal est profond. Il remonte en effet aux années 1991-1992 et il est indissociable d’une des grandes convictions personnelles et professionnelles d’Yves Berthuin : veiller à toujours donner la parole à chacun.
Lucien Jay est un personnage solaire, on le comprend dès le premier instant. Son charisme tient d’abord à la puissance de sa présence, à sa nature spontanée et généreuse, à ce regard lumineux et chaleureux qui met à l’aise, d’emblée.
C’est une femme que l’on sent discrète mais déterminée avec qui j’ai rendez-vous pour établir son portrait en tant qu’ancienne salariée du Bon Plan. Pas facile de faire le portrait d’une animatrice radio qui anime une émission de radio « portraits d’Isère » !